Quand on entend le doux nom de Tsukasa Hojo, on pense tout de suite à Cat’s Eyes, adapté en dessin animé et diffusé au Club Dorothée (ah, sûrement les meilleures années <3), l’histoire des trois sœurs Sylia, Tam et Alex Chamade (en vo : Rui, Hitomi et Ai Kisugi), qui le jour tiennent un café, et le soir volent des tableaux dans l’espoir de retrouver la trace de leur père, mystérieusement disparu… On pense aussi à City Hunter, (en VF : Nicky Larson) Ryo Saeba le « nettoyeur » pervers mais à la précision sans égale lorsqu’il s’agit d’armes à feu… et des jupes qui volent. On citera aussi Family Compo, avec une famille plutôt spéciale, sans oublier Angel Heart…
À côté de ses œuvres longues, il publiera plusieurs recueils d’histoires et des séries courtes, plus personnels, dont notamment Sous un rayon de Soleil, réédité et retraduit par Ki-Oon, dans la collection « Les trésors de Tsukasa Hojo ».
Synopsis :
« La peur ?! Mais c’est un végétal !! Il n’a pas d’émotions !! »
Sarah Nishikujo, petite fille ayant le pouvoir d’entendre et de parler avec les végétaux, poursuit sa vie nomade avec son père, dans leur camionnette/boutique. Pourquoi ? Il y a une 2e cause à tout ça, elle ne vieillit pas et afin de cacher son secret, elle doit régulièrement changer d’école. Jusqu’au jour où elle rencontre le petit Tatsuya Kitazaki… Celui-ci tente d’abattre un arbre trônant non loin de son immeuble, qu’il considère comme responsable de la perte de mobilité de sa petite soeur. En voyant cela, Sarah, alors fraîchement arrivée dans le quartier, va vouloir s’interposer, appelant cela un meurtre… Cet incident va-t-il rompre le cycle ?
Avis :
Après une longue lecture concentrée et méthodique assis sur mon fauteuil… non ça ne colle pas, ça fait trop sérieux ! Donc après une lecture dans le métro (car oui, je lis principalement dans le métro ! :-p), j’ai retrouvé le trait artistique de Tsukasa Hojo, ses personnages hauts en couleur et plein de vie, avec leurs mimiques et leurs répliques qui font la joie et le bonheur de lire du Tsukasa Hojo. On est plongé dans un univers fantastique/tranche de vie, au milieu des fleurs et des plantes. Au début, t’as l’impression de lire une autre histoire lambda, avec des fleurs et tu te dis que le monde il est beau et gentil… Et en fait non, c’est plus que ça. Tsukasa Hojo réussit de par son dessin et ses personnages à nous faire vivre dans ce quartier, on a vraiment l’impression de pouvoir renifler le pollen et d’entendre aux côtés de Sarah, ces fleurs et ces arbres qui pleurent, qui expriment leurs joies et leurs peines…
Mais et les arbres et les fleurs dans tout ça ? Ça a des émotions au final ? C’est ce qu’on se pose comme question dès le début ; cette petite fille doit avoir un grain… Au fil des chapitres de ce premier volume, on découvre les sentiments cachés principalement des arbres, on les voyait au premier abord comme des êtres sans vie, des objets imposants qui t’offrent une immense ombre pour fuir la canicule actuelle… Le mangaka nous présente sa version, et nous emmène dans un univers fantastique, dans un cadre simple, sans superflu.
Un premier tome très sympathique et très enivrant. Vite vite, la suite ! En tout cas, je ne sais pas pour vous, mais je ne verrai plus jamais l’arbre en face d’une fenêtre ou sur les trottoirs de la même façon !
Infos :
Titre : Sous un rayon de soleil (こもれ陽の下で… (Komorebi no Moto de … ))
Auteur : Tsukasa Hojo
Date de parution française : 04 juillet 2013
Éditeurs fr/jp : Ki-oon (réédition et nouvelle traduction) / Shueisha
Nombre de pages : 192
Prix de vente : 7.90 €
Nombre de volumes : 1/3 (terminé)
Pour vous faire votre petite idée, Ki-Oon vous offre un petit aperçu des premières pages ! Cliquez ici.
Visuels Sous un rayon de soleil © HOJO Tsukasa / Shueisha / Ki-Oon
Petit HS : je tenais aussi à remercier Manga Sanctuary et Ki-Oon pour me l’avoir fait découvrir via le tirage au sort des MS Card ! Merci à vous !
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